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MOTIAN'S TRACES

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MASAÉ GIMBAYASHI : Piano
FABRICE HÉLIAS : Contrebasse

THIERRY WAZINIAK : Batterie

Ce trio  joue la musique de Paul Motian, compositeur, batteur de jazz et d'ailleurs.

Parce que cet immense musicien de jazz écrit des mélodies qui sont comme des lieux porteurs où tous les humains peuvent se poser, respirer et vivre comme ils l'entendent.
C'est une musique étonnamment savante dans sa simplicité, rendant particulièrement possible les rencontres ouvertes grâce à l'exploration de la résonance, de la dynamique et du silence. puisant dans l’infime et l’anti-show.

Et comme le dit Fara C critique de jazz « Si l'on prête l’ouïe à la déconstruction en jeu, cette sublimation du manque et du minuscule chante une révolution. Oui, une révolution pacifique et délicatement sensuelle. ».

L'envie première de ce trio est de réunir des musiciens venant d'horizons très différents et grâce aux compositions de Paul Motian, de trouver la musique possible à trois, l'inévitable musique qui jaillira, l'acceptation instantanée de la présence à la vie de l'autre.

Enregistré en France - Maladrerie St Lazare - Beauvais - 2019 -

Peinture : Jérôme Aussibal

Texte : Marc-Henri Lamande

Prise de son et photo, design graphique : Baptiste Vayer

Production : Masaé Gimbayashi, Fabrice Hélias, Thierry

Waziniak pour le label intrication

MASAÉ GIMBAYASHI: Piano

FABRICE HÉLIAS: Double bass

THIERRY WAZINIAK: Drums

This trio plays the music of Paul Motian, composer, jazz drummer and elsewhere. Because this immense jazz musician writes melodies which are like carrying places where all humans can sit, breathe and live as they wish. It is surprisingly scholarly music in its simplicity, making open encounters particularly possible through the exploration of resonance, dynamics and silence. drawing on the infinitesimal and the anti-show. And as jazz critic Fara C puts it, "If we lend hearing to the deconstruction in play, this sublimation of the lack and the minuscule sings a revolution. Yes, a peaceful and delicately sensual revolution. ". The first desire of this trio is to bring together musicians from very different horizons and thanks to the compositions of Paul Motian, to find the music possible for three, the inevitable music that will spring, the instant acceptance of the presence at the life of the other.

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PRESSE :

"Paul Motian était un compositeur très spécial, bien sûr, dans le jazz traditionnel. Ses compositions sont sophistiquées, contemporaines comme on dit, et c'est pourquoi il a trouvé un bel endroit pour s'épanouir en tant que leader sur le label ECM (dès les années 1970). Ses influences peuvent être attribuées à la fois à la "musique moderne" et aux grands maîtres du jazz, avec des noms comme Thelonious Monk, Paul Bley et Keith Jarrett qui l'influencèrent. Cependant, le piano n'était pas toujours présent dans les groupes qu'il formait et Motian aimait les saxophones pour "couper" ses morceaux, ou même les guitares électriques. En tant que compositeur, il décrit les états mentaux d'une manière faussement naïve, très étudiée. Sa musique possède un esprit, qui est souvent calme, et riche émotionnellement, en demeurant très vivante et mouvante. Ce qui ajoute constamment au son global, une impétuosité sous jacente..
Les trois musiciens que nous entendons ici, Masaé Gimbayashi, Fabrice Hélias et Thierry Waziniak, ont étudié les compositions de Paul Motian, en les adaptant à leurs propres mesures - sans annuler ni perturber ce que nous avons en tête dans nos albums américains
( chez ECM principalement). Je dirais qu'ils agrandissent les lignes de force de sa musique, avec la contrebasse plus mélodique (jouant avec l'archet), avec le piano souvent et rythmiquement, et avec les tambours soutenant avec des remplissages légers et des interventions subtiles l'architecture générale. .
Gimbayashi, Hélias et Waziniak ont réussi un très bel hommage, certainement pour les fans de musique de Paul Motian, mais plus généralement pour tout fan de jazz soupçonné."

Phontas Troussas – Diskorycheion – Grèce

"Un très bel enregistrement en trio.

Dans des séquences de notes décélérées et réfléchies, avec un instinct sûr qui ressent la poésie, avec des pizzicatos sonores et des coups d'archet ronronnants, des tintement de perles, des points lancinants et des métalloïdes. Avec une sophistication mélodieuse, la déambulation laconique, le bruissement des cuivres, le chant de la basse, le tout très décontracté. Le jeu de piano de Gimbayashi, fougueux et flirteur, Waziniak, vif et aux aguets, Helias est particulièrement frappant, qu'il rampe, scie, chemine ou grogne. Avec "Asia" comme grand panorama de Motian, il tremble comme un Pierrot avec une douleur déchirante, avant que le piano fantasque et les tambours nerveux ne chatouillent les autres côtés. « Fiasco » se moque également de la mélancolie de manière capricieuse et agitée. Seul "Thuesday end Saturday" met fin à l'insupportable légèreté, avec la nonchalante « Bonjour tristesse ». Là où il n'y a pas d'illusions, il n'y a pas de déception semble dire la musique mais cette tendre amertume qu'elle dégage n'a-t-elle pas un arrière-goût de défi ?"

Rigobert Dittmann – Bad Alchemy – Allemagne – Mars 2020

"Au répertoire, sept compositions de Motian, d'époques différentes: de Fiasco joué en trio avec Lovano et Frisell à Once around the park du trio avec Paul Bley.

Plusieurs titres introspectifs et mélodieux (Once around the park, Conception Vessel, Tuesday ends saturday), d'autres beaucoup plus rythmés (Abacus), avec parfois des dissonances qui évoquent l'univers de Monk (Good idea, Fiasco). Chacun apporte sa pierre à l'édifice: équilibre entre technicité et talent mélodique chez Gimbayashi, belle sonorité de la contrebasse en pizzicato (intro Abacus) et passages à l'archet (intro Asia, solo Tuesday ends saturday), jeu tout en nuances de Waziniak.

Bien sûr, les piano-trios sont légions mais tous ne choisissent pas de revisiter l'univers de Paul Motian."

Claude Loxhay - Jazz'halo - Belgique

Michel Doneda

Michel Doneda, saxophone soprano, né en 1954, est un musicien autodidacte.
En 1978, à Toulouse, il fonde le trio d'anches HIC ET NUNC avec lequel il voyage en France. A la même époque avec des musiciens, acteurs, danseurs, poètes il participe à la fondation de l'IREA (institut de recherches et d'échanges artistiques).
Dans les années 80 il participe à beaucoup de projets d'improvisation et devient un invité régulier du festival de Chantenay Villedieu. Son jeu très personnel se développe ainsi au contact d'artistes de tous horizons engagés dans l'improvisation.
Il rencontre entre autres : Fred Van Hove, Phil Wachsmann, Max Eastley, John Zorn, Eliott Sharp, Elvin Jones.
En 85 il enregistre TERRA son premier disque et établit au même moment des relations avec des musiciens ou des artistes qui se poursuivent encore aujourd'hui : Barre Philipps, Benat Achiary, Ninh Lê Quan, Martine Altenburger, Ly Thanh Tien, Michel Mathieu, Michel Raji, Daunik Lazro, Serge Pey, Ana Ban.
Les Années 90 verront l'extension de ces voyages et de ses associations : Camel Zékri, Keith Rowe, Tetsu Saitoh, Kazue Sawai, Gunter Muller, Fabrice Charles, Gérard Fabbiani, Bhob Rainey et les danseurs Masaki Iwana, Valérie Metivier, Yukiko Nakamura.
Depuis lors il est impliqué dans la scène internationale de l'improvisation et a voyagé et joué : En Europe, Afrique, Japon, Russie, Canada, USA, Amérique du Sud ; rencontrant partout des artistes concernés par cette pratique.
Cette transversalité, marquée par une ouverture à la diversité, a façonnée sa voix unique et résolument contemporaine.
Depuis 92 il est impliqué à Toulouse dans l'organisation de concerts, performances, chantiers d'art provisoire.
Il a enregistré une cinquantaine d'albums sur des labels, européens, japonais, américains.

Michel Doneda, soprano saxophone, born in 1954, is a self-taught musician.
In 1978, in Toulouse, he founded the reed trio HIC ET NUNC, with which he toured France. At the same time, together with musicians, actors, dancers, and poets, he participated in the founding of the IREA (Institute for Research and Artistic Exchange).
In the 1980s, he took part in many improvisation projects and became a regular guest at the Chantenay Villedieu festival. His highly personal style developed through contact with artists from all walks of life involved in improvisation.
Among others, he met Fred Van Hove, Phil Wachsmann, Max Eastley, John Zorn, Eliott Sharp, and Elvin Jones.
In 1985, he recorded TERRA, his first album, and at the same time established relationships with musicians and artists that continue to this day: Barre Philipps, Benat Achiary, Ninh Lê Quan, Martine Altenburger, Ly Thanh Tien, Michel Mathieu, Michel Raji, Daunik Lazro, Serge Pey, and Ana Ban.
The 1990s saw the expansion of these travels and associations: Camel Zékri, Keith Rowe, Tetsu Saitoh, Kazue Sawai, Gunter Muller, Fabrice Charles, Gérard Fabbiani, Bhob Rainey, and dancers Masaki Iwana, Valérie Metivier, and Yukiko Nakamura.

Since then, he has been involved in the international improvisation scene and has traveled and performed in Europe, Africa, Japan, Russia, Canada, the USA, and South America, meeting artists interested in this practice everywhere he goes.
This cross-disciplinary approach, marked by an openness to diversity, has shaped his unique and resolutely contemporary voice.
Since 1992, he has been involved in organizing concerts, performances, and temporary art projects in Toulouse.
He has recorded around fifty albums on European, Japanese, and American labels.

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